Les pivoines de Chine arbusives de l'hôtel Baudy (paeonia suffruticos)
floraison mai 2013
Les pivoines de Chine arbusives de l'hôtel Baudy (paeonia suffruticos)
floraison mai 2013
l'histoire de l'hôtel Baudy se confond avec l'histoire de Giverny naturellement . Néanmoins , je circonscrirai le propos uniquement à ce lieu .
Pour les amoureux du Giverny d'antan ,le site de Jean Michel PEERS (Giverny autrefois) saura vous apporter les informations que vous pourriez chercher .
Giverny, autrefois... Photo Gallery by Jean-Michel Peers at pbase.com
http://www.pbase.com/nieuwburgh/image/156482549
Partie de campagne - parfois appelé Une partie de campagne - est un film français de Jean Renoir tourné durant l'été 1936, mais sorti seulement le 8 mai 1946. Il est l'adaptation d'une nouvelle de Guy de Maupassant.
source wikipedia
Fils cadet du peintre Auguste Renoir qui séjouna à l'hôtel Baudy ,le cinéaste Jean Renoir n'a cessé ,tout au long de sa carrière ,d'affirmer les liens profonds unissant l'oeuvre de son père à la sienne.
Ce film va bien au delà de l'hommage rendu par un fils à son père .Le cinéaste s'empare de l'univers des guinguettes ,des balançoires et des promenades en canot, pour exprimer à sa manière ,à la fois joiyeuse et triste ,la beauté des femmes et de la nature.
C'est aussi une étonnante restitution de l'époque dans laquelle vivèrent les impressionnistes ,celle précisément
qui baigna Giverny et l'hôtel Baudy en 1900.
première partie
http://www.dailymotion.com/video/xl0sxh_jean-renoir-s-une-partie-de-campagne-1936-1-3_shortfilms
deuxième partie
troisième partie
source wikipédia
source http://bjws.blogspot.com/search/label/Artist%20Manet
Arthur Navez (Belgian artist, 1881-1931) The Blue Hat 1917
Henry Tonks (British artist, 1861-1937) The Hat Shop 1892
Eva Gonzalès (1849–1883) The Milliner
Georges Lemmen (Belgian, 1865-1916) The Milliner
Édouard Manet (1832-1883) The Milliner 1881
Jacques-Joseph Tissot (1836-1902) The Milliner
Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) La Modiste The Milliner - Mlle Louise Blouet, dite d'Enguin. 1900.
Paul Signac (1863-1935) Two Milliners Rue du Caire
Pierre Auguste Renoir (1841-1919) At the Milliner
George Henry (1858 – 1943) At the Milliner's Window
Marie Louise Catherine Breslau (Swiss, 1856-1927) The Milliners 1899
August Macke (1887-1914) The Milliner's
Albert Marquet (French 1875-1947) Milliners 1901
Richard Edward or Emil Miller (1875-1943) The Milliner 1909
Jean Beraud (Russian-born French Impressionist painter, 1849-c 1935) The Milliner on the Champs Elysees
August Macke (1887-1914) The Milliner
Jean-Louis Forain (French painter, 1852-1931) At the Milliner
Carlton Alfred Smith (English artist, 1853-1946) The Hat Makers 1891
Theodore Robinson (3 juillet 1852 - 2 avril 1896)
était un peintre américain célèbre pour ses paysages impressionnistes. Il fut l'un des premiers artistes américains à adopter l'impressionnisme à la fin des années 1880. Il fréquenta Claude Mone à Giverny. Plusieurs de ses toiles sont considérées comme des chefs d'œuvre de l'impressionnisme américain
En 1876, il partit pour Paris où il fut l'élève de Carolus-Duran puis de Jean-Léon Gérôme à l'École des Beaux-Arts. Il peignit ses premières toiles à Paris en 1877, et passa l'été à Grez-sur-Loing. Après plusieurs voyages à Venise et Bologne, il retourna aux États-Unis en 1879 où il resta plusieurs années. Pendant cette période il adopta le style réaliste et représenta des personnes exécutant des tâches agricoles ou domestiques.
En 1884, Theodore Robinson retourna en France où il vécut huit années, tout en faisant des séjours en Amérique. Il fréquenta Giverny en Normandie, le centre de l'impressionnisme autour de la figure de Claude Monet. De tous les artistes américains, il fut le plus proche du maître français, qui lui donnait des conseils. Robinson peignit plusieurs toiles dans un style impressionniste traditionnel, influencé par Claude Monet. Ainsi, Capri, peint en 1890, s'inspire probablement des Falaises à Varengeville, Pourville, et Etretat. À Giverny, Robinson réalisa quelques-unes de ses meilleures toiles : des paysages ruraux, des femmes. La Débâcle (1892) est considérée comme une œuvre de maturité. Il quitta la France en 1892 et obtint une place d'enseignant à la Brooklyn Art School. Il fut en relation avec d'autres peintres impressionnistes américains comme John henry Twachtman et Julian Alden Weir, et séjourna à la Cos Cob Art Colony dans le Connecticut. C'est là qu'il peignit une série de marines au Riverside Yacht Club. Il passa les classes d'été à Napanoch (New York), près des Catskill Mountains, où il peignit quelques paysages[1]. Il enseigna également à l'Evelyn College de Princeton (New Jersey), puis à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts de Philadelphie].
En 1895, il réalisa plusieurs toiles dans le Vermont et écrivit une lettre à Claude Monet en février 1896 annonçant son retour à Giverny. Mais il mourut en avril à New York à l'âge de 43 ans . Aujourd'hui, les toiles de Theodore Robinson sont conservées au Metropolitan Museum of Art de New York, à la Corcoran Gallery of Art de Washington Dc. et à l'Art Institute of Chicago.
Source wikipedia
A partir de 1887 Willard Metcalf, Théodore Robinson et John Sargent, attirés par l'aspect rural des paysages et par la lumière si changeante de la vallée de la Seine sont présent à giverny. comme le disait J. Carroll Beckwith Bruce, un canadien, qui jusque là peignait surtout à Barbizon et Grèz-sur-Loing "Le ciel normand avec ses nuages et ses pluie pluie toutes les demi-heures est un motif infini.
Dans une lettre à sa mère datée de juin 1887, il parlait de "la colonie" qu'ils avaient installée ici dans la plus belle région de France avec la Seine qui coule pratiquement devant notre porte et il ajoutait que Giverny est "supérieur à Barbizon dans tous les domaines."
On sait que Théodore Robinson est passé à Giverny durant cette époque puisqu'il a été présenté à Monet cette année-là par Deconchy, peintre qui habitait Gasny le village voisin
Robinson fut donc l'un des premier client de l'Hôtel Baudy. Durant ses séjours il peignit de nombreuse toiles dont certaines à l'hôtel même ou dans les environs immédiats .
Madame Baudy à la buvette
Les pommiers en fleur -
Autour du bassin de l'hôtel Baudy
les pommiers en fleurs
La cueillette des prunes
Robinson avait pour habitude de prendre en photo des scénes villageoises dont
certaines étaient traduites en peinture .
Dans ''la cueillette'' on distingue nettement en fond de plan la vitrine de la buvette
de l'hôtel Baudy .
Les arrosoirs
une serie de toiles se situent autour du bassin dont la réserve d'eau servait à
arroser le potager qui couvrait l'ensemble du terrain
Le potager coté est
Un potager dont la production était destiné a fournir le restaurant
était parsemé d'arbre fruitier .Situé juste en face de l'hôtel ,il offrit à
Robinson de nombreux motifs .
Dans le jardin
la pause la racommodeuse
la layette
détail photo , le petit tableau de robinson exposé sur le mur de la salle à manger semble être
une étude pour l'oeuvre montrant la même personne de pied en cap
cette toile n'est pa localisée
il semble que le tableau figurant dans la salle à manger soit une variante de celui
du ou le modèle se situe derriére de tronc du pommier
Différentes scénes situées dans le verger / potager dont on aperçoit le mur de clôture
et le tronc tortueux du même pommier vu sous différents angles au premier plan et celui d'un
autre pommier troué à mi hauteur
Sur différents tableaux apparait la mairie , dont deux sont réalisé depuis les hauteurs du jardin
de l'hôtel , l'autre devant la maison de madame Baudy
Sur les trois oeuvres qui suivent ,Robinson représentera le bâtiment rose
qui abrite la vie municipale
La marche nuptiale ,en fond la mairie à gauche ;Hors cadre se trouve à gauche
la maison de madame baudy
Deux toiles réalisées depuis les hauteurs du jardin
de l'hôtel Baudy
vue du haut du jardin de l'hôtel BAUDY
Sur cette vue on distingue à gauche la mairie et au centre la verrière de l'atelier de l'hôtel Baudy
en contre bas
Détail de la photo précédente ci dessous
Sur le mur de la salle à manger de l'hôtel figurent trois oeuvres de Robinson
vue de Vernon et du pont Napoléon -Le pont Napoléon de Vernon par Robinson
"la layette "
détail photo , le petit tableau de robinson exposé sur le mur de la salle à manger semble être
une étude pour l'oeuvre montrant la même personne en pied
cette toile n'est pa localisée
il semble que le tableau figurant en bas dans la salle à manger soit une variante de celui
du modèle ci dessous , une autre oeuvre réalisée au même endroit situe le modèle derrière
le tronc sineux du pommier
ces différentes scénes situées dans le verger / potager de l'hôtel et dont on aperçoit le mur de clôture
le tronc particulièrement graphique d'un pommier vu sous différents angles et celui d'un
autre arbre troué à mi hauteur
Différentes scénes situées dans le verger / potager dont on aperçoit le mur de clôture
et le tronc tortueux du même pommier vu sous différents angles au premier plan et celui d'un
autre pommier troué à mi hauteur
Angèlina Baudy debout et sa mère consulte l'album de famille .
A Giverny, en cette fin de Second Empire, on est loin d'imaginer l'aventure passionnante
que va connaître ANGELINA BAUDY. Elle sera, avant la fin du siècle, à l'origine
du premier hôtel en France entièrement dédié au confort des artistes-peintres.
Son mari, Lucien BAUDY, est représentant en machines à coudre. Il visite sa clientèle,
entretient et répare leurs machines. Ce doit être un bon spécialiste, car ses clients sont
nombreux, non seulement dans la région, mais parfois des départements voisins .
Angelina de son coté ,tient le café-épicerie à côté de la remise où Lucien entrepose les machines
à coudre . ( Histoire de l'hôtel Baudy à Giverny en 1900 )
En 1888/89 l'hôtel ne compte que les parties en brique au décor losangé ,
c’est là qu’en 1886 se présentent les premiers peintres américains en quête d’un hébergement.
A droite sur la photo 1890 ,la remise à machine à coudre de Lucien
les initiales entrelacées de ce dernier figurent toujours sur la façade de la buvette
mitoyenne tenue par Angélina
Ci-dessus au premier plan l'hôtel ; la maison de madame Baudy se trouve tout au fond de la rue.
lors du mariage de Suzanne Hoshédé et de Théododre Butler , le peintre Robinson croque le passage du
couple devant la maison d'Angélina , sur fond de mairie rose . A droite ,toujours du même auteur ,
la maison en travaux ; le cortège nuptial passe au pied du talus éboulé
a gauchet en haut du tableau de Robinson ,on peut apercevoir la maison de madame Baudy
Cette maison appartient à la fin du XIXème siècle à Madame BAUDY,qui l’a reçue en donation de son père.
Personnalité attachante, Angelina BAUDY , généreuse et totalement dévouée à sa clientèle possède
un réel sens des affaires.
Dès l’installation de la colonie d’artiste, sa propre demeure devient une sorte d’annexe de l’hôtel BAUDY,
devenu trop exigu , attention qu'elle réserve à quelques peintres privilégiés et amis .
Ainsi ,Théodore ROBINSON, Arthur George COLLINS, Vaclav RADIMSKY et de nombreux
autres partagèrent son toit .Depuis cette époque , la maison est restée propriété de la famille BAUDY.
Aujourd'hui madame Predrix-Baudy , tout comme son illustre aïeule , y reçoit les visiteurs avec la chaleur
humaine qui semble également faire partie de cet héritage familial .
site à consulter
http://www.giverny.fr/La-Maison-de-Madame-Baudy.html
Le croquet est un jeu d'extérieur pratiqué en principe sur gazon et occasionnellement sur
terrain sableux (plage).Le jeu est constitué de boules en bois poussées à l'aide de maillets
à travers des arceaux.
On peut y jouer en équipe ou individuellement . Dans tous les cas, le principe est d'arriver
au bout d'un parcours décrit par les arceaux, et l'on gagne des coups supplémentaires à
chaque fois que l'on passe un arceau dans le bon ordre ou que l'on touche une autre boule.
Il a été extrêmement populaire pendant la deuxième moitié du XIXe siècle et la première
moitié du XXe siècle et est aujourd'hui toujours pratiqué principalement au Royaume-Uni,
au Canada et aux États-Unis.
Edouard Manet
le terrain de croquet se trouvait dans la cour de l'hôtel à droite de l'atelier .
une allée montante paysagère permettait d'y accéder (à droite sur la photo)
Une surface gazonnée dominait la cour intérieure épousant une partie du pourtour de
l'atelier .Les allée gravillonnées autorisaient les sorties de balles augmentant ainsi les
difficultées du parcours
Une petite pièce d'eau circulaire siégeait au centre du parcours .Sans décors à l'origine
elle fut agrémentée ultérieurement d'une rocaille qu'un jet venait mouiller
Le bassin est toujours existant
Un jeu de croquet similaire à celui que l'hôtel mettait à disposition de sa clientèle
je rajoute ici un commentaire interessant ainsi que le lien pour en savoir davantage
'''''Saviez-vous que le Jeu de Croquet fut en 1900, la première discipline olympique à laquelle les femmes furent autorisées à participer ? ''''''
http://blog.jaifailliattendre.fr/2013/05/31/mesdames-et-messieurs-le-jeu-de-croquet/
Even
En arrivant au bois du "Gros Chêne" par le plateau, quelques minutes de marche
permettent d'accéder au "Bois Loiseau" où une croix surplombe le hameau et d'où
l'on a une vue dégagée sur la vallée de l'Epte, avec la Seine au loin.
Ce bois appartenait au peintre impressionniste Gustave Loiseau, né à Pontoise,
ville où il avait son atelier. L'artiste fut influencé par Camille Pissaro et Claude Monet,
ce qui explique peut-être son attirance pour Giverny et l'achat de ce bois.
Son épouse et lui firent ériger cette croix au début des années 30, ainsi
qu'en témoigne les inscriptions sur le socle.
Qui a lancé la mode du japonisme au 19e siècle ? Difficile à dire, en tout cas, les expositions universelles
de Londres en 1862 et de Paris en 1878 introduisent l'art japonais en Europe. Des marchands spécialisés
s'installent à Paris.C'est un bouleversement. Les artistes d'extrême-Orient proposent une vision totalement
nouvelle, en rupture avec les conventions de la peinture occidentale.
Monet, comme beaucoup d'autres, est emballé. Il se met à collectionner les estampes des plus grands
maîtres, Hokusai, Hiroshige, Utamaro... "Hiroshige est un impressionniste merveilleux."écrit Camille
Pissarro à son fils. "Moi, Monet et Rodin en sommes enthousiasmés." L'engouement pour les estampes
japonaises s'empare aussi de Vincent van Gogh, de Georges Clemenceau, d'Edmond de Goncourt.
Emile Zola se passionne.
Claude Monet ne cesse ensuite de compléter sa collection, qui compte 231 estampes à la fin de sa vie.
Il sélectionne avec beaucoup de flair les plus grands maîtres des 18e et 19e siècles. Collection éclectique
(36 artistes représentés) qui privilégie pourtant les trois plus grands, Hokusai, Hiroshige et Utamaro.
source-http://www.intermonet.com/japan/estampe.htm
Ainsi à giverny , les impressionniste ,Monet en tête vont s'inspirer des estampes .
Monet et l'influence des maîtres de l'estampe japonaise
Mais plus encore . Le décor quotidien jusqu'alors typique des hameaux ruraux de normandie va s'orientaliser d'inombrable
objets évoquant ce lointain pays .
Le maitre de l'impressionnisme fera édifier un pont japonais sur le bassin des nymphéas qui est devenu
aujourd'hui l'icône de son jardin .
Sa passion pour les pivoines ,glycine , bambou semble également toute orientale .
Cl Monet . bassin aux nymphéas
Cl Monet '' la japonaise ''
Cl Monet- iris
A giverny , sous influence de ce courant esthétique , les impressionnistes américains ne seront pas en reste .
.
Ainsi verra-t-on les élégantes s'enticher des soieries des somptueux kimonos et poser telles les geisha
des estampes
Utamaro Richard Miller
Parasols et ombrelles viendront rythmer les poses , à l'enseignement des estampes
Richard Miller
Vue plongeante sur une scène illustrant des personnages évoluant sous
des cerisiers en fleur (paravent edo)
Th Robinson introduit ce cadrage atypique dans la peinture occidentale, en installant
son chevalet au deuxième étage de l'hôtel Baudy au dessus du potager .
Le japonisme trouvera dans le quotidien mille façons de s'exprimer , ainsi vêtements , plat en porcelaine
d'Imari, mobilier de rotin ou de bambou feront son entrée dans la maison
Richard Miller
chemise de soie manches pagode
Richard Miller
Mélange d'orient et d'occident , ici un kimono en négligé sur un jupon blanc ,là soierie orientale et mantille
Richard Miller
Les grands parasols de papier peint et les ombrelles multicolores sont de toutes les sorties et illumineront jardins
et terrasses givernoises
les grands parasol de papier japonais à l'hôtel Baudy .
sur la terrasse de l'hôtel Baudy ,on aperçoit à gauche l'un de ces grands parasols
On peut en imaginer les couleurs en s'inspirant de celui qui figure sur le tableau
ci dessous
Lampions et lanternes créaient l'ambiance des nuits orientales
Si Paris en 1889 vient d'être illuminé par la fée électricité , Giverny s'éclaire encore à cette date à la bougie .
Le petit village du maître de la lumière voit ,dés le tomber du jour , luir lampes à pétrole et bougies ,seuls
moyens d'éclairage pour passer les soirées .
Les lanternes japonaise peu onéreuses , qu'un bout de chandelle suffit à éclairer ,vont devenir , les soirs d'été ,
des compagnons .indispensable aux couches tard .
Il sera même question , à l'hôtel Baudy ,d'une fête des lampions qu'organisaient les artistes ; Dans l'obscurité ,
ici et là , flottait ces bulles de papier multicolores tandis que le piano de la salle voisine résonnait dans la nuit .
ci dessus Mary Macmonnies au Moutier à Giverny
les illustrationssuivantes , bien que n'ayant pas été peintes sur le lieu , nous permettent d'imaginer l'ambiance
de ces soirées .
Vaisselles et objets suivront cette tendance décorative que l'on peut toujours voir dans la maison
de Claude Monet
service ''Japon" en faïence de Creil Montereau
L'attendrissant chat assoupi en porcelaine japonaise
Aprés son introduction en France en 1875 , la vogue de ce sport commença à s'implanter timidement
dans les année 1885 /1890.
Considéré comme un loisir élégant , les gravures de l'époque ne manquent de mettre en scène
la mode vestimentaire du moment sur les courts ,en dépit de l'inconfort des tenues pour affronter un set .
La grande comédienne Sarha Bernardt ,l'égérie des artistes de son époque , appréciait ce nouveau
jeux , qu'elle pratiqua notamment à Belle Ile en Mer. La citadelle Vauban conserve ,parmis les souvenirs
de son illustre habitante, un étonnant banc de tennis quelle fit réaliser à Belle-Île en utilisant le montant
d’une charrette sarde
Shara Bernardt par Mucha photographie par Nadar
banc de tennis de Sarha Bernardt - musée de la citadelle Vauban
Cette localité reçu à cette époque de nombreux artistes dont Claude Monet et plus tard
les artistes amricains Frédéric et Mary Macmonnies devenus givernois , afin d' y pratiquer leur art .Nul doute
que ces derniers n' aient eu l'occasion d'y observer ce tout nouveau loisir .
Dans les années 1890 /1892 , l'hôtel Baudy ,en plein boulversement des suite de l'arrivée des peintres
d'outre atlantique ,succomba à la vogue du tennis ; Gaston et Angélina Baudy installèrent deux
courts juste en face de leur établissement , certainement parmis les tout premiers qui furent
aménagés en normandie .
Vue actuelle inchangée hors le sol de brique pillé désormais recouvert par l'herbe .
Karl Anderson -tennis court at Hotel Baudy
Sur sol de terre battue et de brique pilée,d'étranges fantôme s'affrontent ,on distingue à gauche du tableau ,
le plan de tilleul aujourd'hui centenaire (ci dessous)
Mary Macmonnies à droite sur la photo ci dessous ,en plein échange, semble beaucoup s'amuser ....malgrés
sa tenue encombrante . Un détail choquant ; elle ne porte pas de chapeau !
Car , si les femmes jouèrent au tennis dès le début , personne ne trouvant à redire à la condition d'observer
les convenances vestimentaires que constituaient le chapeau ,les manches longues, une robe étroite jusqu'à la
cheville et qui ne montre rien du jupon ....Evidemment le corset et les botines étaient de rigueur .
Depuis la terrasse , on pouvait accéder au court par un portail de bois donnant sur un petit escalier.
Un grillage haut dressé évitait de recevoir les balles maladroites sur les tables de la terrasse .Sur le
pourtour du terrain s'agitait de nombreux drapeaux français et américains ,rappellant l'origine de la
colonie d'artiste résidant à l'hôtel .Ils avaient aussi vocation à signaler le sens du vent qui trahi la trajectoire
des balles .
La vue actuelle reste inchangée hormis la surface le terrain d'origine colonisé par l'herbe
A noter les bouquets des jeunes plants de laurière fraîchement plantés (photo de gauche) devenus
aujourd'hui une solide haie
Concert champêtre sur la terrasse tandis que des spectateur assis sur le bord du court de tennis semblent
attendre que le tournoi commence .
Avec le son comme si vous y étiez
Dans le bar actuel une vieille raquette oubliée sur les lieux témoigne silencieusement de ce passé.
L'outillage indispensable était mis à disposition des résidants de l'hôtel