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5 septembre 2019 4 05 /09 /septembre /2019 17:26
Les pivoines de Chine
Les pivoines de Chine

Les pivoines de Chine arbusives de l'hôtel Baudy (paeonia suffruticos)

 

floraison mai 2013

 

pivoine-anisotrope.jpg

 

 

pivop-6.jpg

 

 

pivoine-de-chine-hotel-baudy-2.jpg

 

pivoine-de-chine-rose-hotel-baudy-giverny.jpg

 

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pivoine-de-chine-hotel-baudy-double.jpg

 

 

 

 

piv-op1.jpgalbum-pivoine-de-chine

 album-pivoine-de-chine

 

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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 08:32
 

l'histoire de l'hôtel Baudy se confond avec l'histoire  de Giverny naturellement  . Néanmoins , je circonscrirai le propos uniquement à ce lieu .

Pour les amoureux du Giverny d'antan ,le site de Jean Michel PEERS  (Giverny autrefois) saura vous apporter les informations que vous pourriez chercher .

Giverny, autrefois... Photo Gallery by Jean-Michel Peers at pbase.com

http://www.pbase.com/nieuwburgh/image/156482549

 

 

 

 

 

 


L'HOTEL BAUDY

 

Texte d'André Buffet et de Jean-Michel Peers
Photographie et mise en page de Jean-Michel Peers
Cartes postales de la Terra Foundation for American Art.
Documents d'époque de la famille Baudy-Perdrix.
Avec la collaboration de Christian Jeanney


_______



 

 

 



Monsieur Baudy Lucien est représentant en machines à coudre; madame Baudy Angélina est
la patronne du café-épicerie. Elle « fait » un peu bazar, et tient à disposition quelques
articles d'usage courant: savon, papier à lettres, encre, plumes , etc..
La vie est calme à Giverny; une petite clientèle, la routine.

A L'ORIGINE, ce qui deviendra l'hôtel Baudy, comportait un bar (à gauche),
une épicerie (à droite), avec, plus tard, une recette auxiliaire des Postes...
 


... et un atelier attenant où Lucien Baudy remisait
et entretenait ses machines à coudre.
 


Le réveil est dur quand s'abat le succès sur le village. Le hasard n'y est pas étranger, la sérénité du site non plus.
Les peintres affluent à l'auberge Baudy: ils sont américains pour la plupart, anglais, écossais, et d'autres nations.
Rapidement l'auberge compte une douzaine de chambres. Mais la pension ne suffit plus; on loge chez l'habitant;
les peintres, hommes et femmes ( on les nomme peintresses), occupent les chambres libres du village.


UNE EVOLUTION RAPIDE ET UN CONCEPT NOVATEUR

 



Le café-épicerie-auberge devient vraiment hôtel avec l'agrandissement que les Baudy entreprennent
entre 1888 et 1891. Il y a même une entrée cochère pour les véhicules... "Entrée de l'Hôtel".
On peut dire que l'hôtel Baudy est à cette époque le premier établissement en France aménagé
spécialement pour les artistes-peintres, disposant, en particulier, de deux ateliers
installés à l'étage en 1890, avec les verrières au nord, comme il se doit...
 


... et d'une grande terrasse d'angle avec plancher en bois, recouvert de zinc, exposée plein sud-ouest.
 


C'est de cette terrasse que Cézanne immortalisa ce somptueux décor d'été lors de son bref séjour à Giverny.
 



La maison à colombages ne se cache plus derrière les grandes meules; aujourd'hui elle se détache sur un fond de verdure.


 



Le confort n'est pas oublié. Les Baudy construisent tout en haut du jardin un bassin de 20 m3
alimenté par l'eau d'un puits foré à 22 mètres, en service plus bas. L'eau était remontée
vers ce "château d'eau" par un système de pompes. C'était novateur pour l'époque.
En tout cas, il fallait de l'eau pour les hôtes de la vingtaine de chambres,
(l'eau de la ville n'arrivera que 50 ans plus tard.) A l'intérieur, comme sur la façade,
les couleurs étaient particulièrement harmonieuses. La présence des tous ces peintres
habiles à choisir les teintes sur leur palette a sûrement donné aux Baudy le goût des
belles associations de couleurs. En tout cas, il y avait beaucoup de monde à
l'hôtel Baudy et l'on y vivait bien!


On vit à l'américaine, on mange à l'américaine. Madame Baudy doit mettre à jour ses livres de
recettes afin de plaire à ses convives. Elle apprend même à préparer le thé!
On prend pension pour 5 francs par jour.
C'est une cuisine familiale, utilisant les ressource du potager attenant aux tennis. On arrose
avec l'eau du petit bassin alimenté par les eaux de ruissellement provenant des pentes du jardin
et de la toiture. L'eau est canalisée sous la terrasse de l'autre côté de la route.
 


 




Le livre de cuisine de madame Angélina Baudy est riche en recettes de toute nature.
Parmi celles-ci, nous avons sélectionné un Christmas Pudding, accompagné de Butter
Pudding, qui ont retenu notre attention, servis évidemment au repas de Noël.
C'est un bonheur! Tellement que cette pratique culinaire est perpétuée
depuis cinq générations. Et la relève est présente pour poursuivre
nous dit Véronique Perdrix, qui nous a confié ces recettes.
 


Nous avons trouvé également la recette d'un vin fortifiant. Les moines rougeauds
et bedonnants ne possèdent pas toutes les exclusivités, évidemment.
 





 


En 1887, à l'instigation de Theodore Robinson, le premier atelier indépendant de Giverny
est construit dans le jardin de l'hôtel. C'est là que les peintres qui venaient peindre
en plein air se mettaient à l'abri pour terminer leurs toiles. Le parc est romantique
à souhait; ses bassins et ses ilôts de verdure sont propices à la quiétude, à la
rêverie et finalement au dessin. C'est Monsieur Lebrun, ancien jardinier de
Claude Monet, devenu maraîcher à Giverny, qui a dessiné les terrasses.
(cf Daniel Goupil)
 


Les rayons de l 'épicerie se sont enrichis d'articles supplémentaires. On trouve chevalets, chassis, pinceaux,
et autres choses encore, fournis par les établissements Lefèvre et Foinet de Paris.
 


 



Les peintres s'adonnent au sport, et à d'autres passions. Pour les uns c'est le tennis.
Les tournois sont organisés sur deux courts. Stanton Young est un champion redouté.
 


 


On peut reconnaître ici deux filles Mac Monnies avec la petite Suzanne Baudy, la nurse,
et sur la droite, Clarisse, sa maman.

Pour d'autres, c'est la chasse, le patinage, où la promenade en barque
à fond plat sur le bras de Seine à Bennecourt, en face « Le Zola ».
Les peintres américains « impressionnent » les Givernois par leur exubérance.
Ils les agacent parce qu'ils troublent leur train-train.
Et en définitive ces derniers participent: les uns assistent aux tournois de tennis,
les autres organisent des réunions musicales.
Serge Legendre affirme que « des soirées musicales et théâtrales, bals cotumés, fêtes foraines,
défilés de voitures et de chars fleuris, étaient régulièrement organisés par les jeunes givernois:
Hervieux, Ledanois, Hannoyer, Féron, Lenoir etc...., au bénéfice de la bibliothèque scolaire. »
La vie bascule. Et qui s'en plaint? Les boutiques sont devenues prospères.
Les habitants ne rechignent pas à loger un peintre, même pour une saison.
L'animation est garantie dans le village et tout ça dans la bonne humeur.
A leur arrivée chez les Baudy les artistes ne vivent pas dans l'opulence,
mais quelques années plus tard ils se sont singulièrement « embourgeoisés »
et profitent de ces folles années.

 



On se réunit chez les Baudy, on y fait la fête. La salle à manger est un lieu très convivial;
Certes les peintres envahissent Giverny; d'autres artistes tels les poètes,
les sculpteurs, les écrivains les rejoignent et se mêlent volontiers à leurs facéties.
Ce monde joyeux forme une communauté soudée par le langage unique de l'art, souvent par la pauvreté,
surtout au début de leur séjour à Giverny; bref, par un ingrédient favorable à resserer les liens.

Il est courant que des artistes peu fortunés règlent leurs dettes en abandonnant leurs toiles à leurs créanciers.
On retrouve d'ailleurs au fond de la salle, quelques esquisses d'oeuvres ou des toiles devenues célèbres!
 


1: inconnu.
2: THEODORE ROBINSON, "Vallée de Seine".
3: THEODORE ROBINSON, étude préparatoire pour le tableau en pied. Cette esquisse est perdue (peut-être
dans un grenier ou détruite). Sur cette page, au § "Les peintres au travail" on peut voir la
photo du modèle de cette esquisse, prise par le peintre, et dont il s'est servi pour sa toile "The Layette".
4: MARY Mac MONNIES, represente Marthe Lucas, la gouvernante et Betty ou Marjorie,
les enfants Mac Monnies. Peint au Moutier.
5: THEODORE ROBINSON, tableau faisant partie de la serie faite à la ferme sur l'île,
à laquelle appartient l'esquisse n°3, à comparer à un tableau d'une pose similaire
(l'arbre "japonisant" est le même); localisation inconnue. (Voir "Les peintres au travail" ci-dessous).
6: Fait beaucoup penser au travail de BLAIR BRUCE. Ce tableau était à l'Hôtel Baudy et
fut donné par Mme Baudy à Mr Suzé en 1928. Il reste un doute sur l'auteur de
cette oeuvre, car Robinson a egalement croqué des arbres ....

___________________________


Au début de la dernière décennie du siècle, Dawson et Butler éditent un journal écrit,
illustré et édité par la communauté solidaire. « Le Courrier Innocent » est une revue « bon enfant »
où transparaît la nostalgie, la mélancolie, mais aussi le bonheur, la joie de vivre et l'amitié;
bref, des sentiments et des états d'âmes méconnus des gazettes montmartroises de la même époque.

 



Plus tard l'hôtel Baudy devient l'hôtel Callet

_________________________________________________

Grâce à la participation active et généreuse de la famille Baudy-Perdrix,
nous avons le plaisir de présenter la page suivante:

LES ACTIVITES DE MADAME ANGELINA BAUDY et
L'ENVIRONNEMENT ARTISTIQUE DE L'HOTEL BAUDY
(Collection famille Baudy-Perdrix)


Nous reproduisons quelques épreuves tirées d'albums que la famille Perdrix a eu la gentillesse
d'ouvrir pour nous. Nous l'en remercions vivement et l'assurons de notre gratitude.

 



Personne ne peut s'y tromper. Il s'agit bien là d'un normand, d'un vrai normand.
Vous avez reconnu, bien sûr, Jean-Jacques Ledoyen, père d'Angélina Baudy.
Coiffé d'un képi de feutre à visière rigide, cet homme à l'aspect débonnaire respire
la santé. Sa blouse de travail est rapetassée aux manches; il porte des manchettes;
à l'époque il fallait faire durer le linge. Il avait épousé Claire Pélagie Leroux.

 



Peu avant 1920, Gaston le fils d'Angélina, et Clarisse son épouse à sa gauche, posent dans le parc
un après-midi de juin; les rosiers sont en fleurs, l'été s'annonce, la petite Suzanne se fige
devant l'objectif. Madame Ledoyen son arrière-grand-mère, assise, la surveille.
Est-ce madame Angélina Baudy, un peu à l'écart, éblouie par le soleil qui contemple
sa maison où tant d'évènements se sont déroulés en si peu de temps?

 



Avant d'accéder aux tennis, un bassin d'eau se situait sous la terrasse actuelle.
Comme tous les enfants, la petite Suzanne s'amuse à puiser de l'eau
avec son arrosoir, en compagnie de Clarisse, sa mère.

_______________

Nous sommes en été ; les clients sont arrivés en limousine.
Madame Angélina a dressé une table au jardin. Les couverts d'argent, la vaisselle
de porcelaine sont disposés sur l'épaisse nappe blanche. On se sent bien chez les Baudy.

 


 



Que de banquets, que de repas familiaux se sont succédés chaque dimanche durant des années,
pour la joie des convives! Clarisse sert les mets délicats confectionnés par l'hôtesse.
Son col de dentelle empesé contraste sur son élégante robe noire, protégée
d'un minuscule tablier de coton blanc. Oui, c'est dimanche.

Réunis pour boire un pot, (bouteille de 50cl à fond épais) quelques peintres et peut-être
quelques givernois, goûtent le frais vin rouge. On fume, on parle de tout et de rien,
histoire de passer une heure entre amis: c'est la détente. Même le chien est heureux.


 


 



Ce jour là quatre artistes trinquent à leur succès, à leur avenir.
Accoudé au bahut, il semblerait qu'il s'agisse de Frédérick Mac Monnies.
Les apéritifs, en particulier les vins cuits, sont arrosés d'eau de Seltz gazéifiée
et peu acidulée, présentée en bouteille sous pression; c'est la coutume de l'époque.
Au moment où les verres à pied s'entre-choquent et tintent, le plaisir se lit sur les visages.
L'instant est inégalable. On voit distinctement les peintures accrochées au mur de la salle
de restaurant. Elles ont été offertes à madame Baudy ou laissées par leur auteur
en règlement de leur pension. Une question: quel est donc cet instrument conique,
à droite, posé sur la table? Serait-ce une bouteille de calvados?


 



En dehors de leurs activités, les artistes entretiennent des relations confraternelles.
Leur tenue n'est jamais négligée; on les voit ici en complet-veston ...
et cravatés pour ne sortir que dans le parc, derrière l'hôtel.
____________________________


LES PEINTRES AU TRAVAIL

 



Seuls, en groupe, les voilà au travail sur le motif. Ici en forêt, là dans une rue du village,
comme Theodore Robinson, avec la maison de famille des Baudy en travaux sous la mairie...
 


House with Scaffolding, North Carolina Museum of Art

... ou dans les champs, ailleurs au bord de l'Epte, ils vont partout où l'inspiration les conduit.
Ci dessus, l'un d'entre-eux serait Radimsky. Certains ont des affinités pour le site,
d'autres ont leurs méthodes de travail. Ainsi, Theodore Robinson a la
particularité de photographier ses sujets pour les reproduire
au carreau. Voici quelques-unes de ses épreuves:

 



Intitulé: « Gossips », traduisant le bavardage de ces femmes au travail, la peinture est plus
complète que l'épreuve sur papier albuminé présentée ici. En effet le cadrage de son oeuvre
laisse apparaître le pont des Chennevières sur la gauche. La composition s'équilibre en
déplaçant l'enfant au pied d'un arbre, et augmente la profondeur par l'ouverture d'un
battant de la porte du moulin des Chennevières qui laisse entrevoir la cour.

 




Lorsqu'il habitait la demeure de madame Baudy au carrefour de la Rue d'en Haut et de
la Route de la Chapelle Saint-Ouen, le jardin fut employé par Theodore Robinson
à des fins artistiques, pour y photographier ses modèles. Ainsi la jeune femme adossée
à un arbre lui inspira: « Potato Harvest » ainsi que « In The Garden ».

 



 



« The Layette » est la réplique frappante de cette épreuve.
Le modèle devait lui être favori, tant il l'utilisait.

 



Toutefois cette épreuve-ci n'eut pas de suite, et,
a priori, ne fut pas à l'origine d'une oeuvre.

 



Theodore Robinson photographia un jour cette gracieuse personne. Ce fut le point de
départ d'une magnifique toile peinte en 1891, qu'il intitula « In The Sun ».

 



_____________

DAWSON DAWSON-WATSON

 



Résolument décontracté. Dawson Dawson-Watson pose devant l'objectif.
Un peu cabot certes, mais quel charme!! Il tire sur sa pipe au fourneau
d'écume de mer, dont la forme ajoute à l'élégance de l'homme.


 


 



Ainsi qu'en témoigne l'inscription au verso de la photographie, qu'il faut traduire:
Dawson Watson et son épouse Mary, se situent en 2ème et en 3ème position à partir de la droite.
Ce jour là, ils avaient tous décidé de se vautrer dans l'herbe, de faire les clowns.

_______________

 



Oh! cela ressemble fort à un vélo de course! Ils étaient fabriqués en fer brasé.
Souvent avec un pignon fixe. Il fallait de bons molets pour grimper les côtes.
En ce temps là, une plaque d'identité en aluminium au nom du
propriétaire était fixée au cadre. Toute une époque!!
Ici, Vàclav Radimsky, amateur de vélo, est perplexe. A-t-il raison de confier son vélo
à ce petit homme gauche, qui semble ne pas savoir l'utiliser. L'expérience est
hasardeuse et la suite de l'histoire risque d'être cocasse.

 



Pratiquent-ils le tennis ou se battent-ils? En tout cas ils s'amusent bien.
Un peu posée, la photo est très jolie et bien cadrée.

 



Le Groupe Symphonique de Vernon, ainsi que la Société Musicale de Gasny donnaient souvent
des concerts à Giverny. Les courts de tennis sont le lieu propice par excellence; et puis
le café Baudy est tout près pour se désaltérer. Je le dis sans ironie.
Sur cette photo, il se pourrait bien que l'on reconnaisse l'instituteur, Achille Delaplace,
qui était aussi musicien (il jouait et enseignait le violon) et participait toujours
aux évènements du village. Son petit-fils, Bernard Guillot pense qu'il s'agit du
monsieur de droite en canotier, qui regarde le photographe.

A l'époque, - encore de nos jours -, tout rassemblement qu'il soit heureux ou tragique,
se termine par un pot. Parce qu'on y parle beaucoup, qu'il est très convivial de trinquer,
d'aller l'un vers l'autre et de partager. Ce qui manquerait peut-être à notre société actuelle.

 



On se salue, on se congratule. Mais quel est donc cet équipage bon enfant ?
Des représentants qui, leur travail achevé, vont rejoindre, à l'aide de ce
véhicule hippomobile appelé « omnibus », la gare de Vernon.

 



Le soir venu, au calme du jardin, Angélina Baudy feuillette avec attendrissement l'album de famille
en compagnie de sa fille Clarisse. Que de souvenirs! Nous sommes en 1930. Avant la Grande Guerre,
les peintres et les artistes en général, ont rejoint leur nation à quelques exceptions près.
Les mains jointes, les doigts croisés, attentive, un léger sourire aux lèvres,
les images lui sautent au visage. Son fils décédé. Voilà déjà dix ans. Sa petite fille Suzanne,
enfant épanouie au sourire radieux, sa discrète belle-fille Clarisse qui la seconda
avantageusement dans l'entreprise familiale. Et les pensionnaires? Les facéties des uns,
la turbulence des autres, de joyeux lurons en somme. Le souci de l'approvisionnement,
la confection des repas la semaine, des banquets le dimanche. C'est qu'ils étaient affamés les gaillards!
Aujourd'hui le calme est revenu. Une page de l'histoire du village est tournée.
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16 octobre 2018 2 16 /10 /octobre /2018 08:05
La  partie de campagne réalisé par Jean Renoir

Partie de campagne - parfois appelé Une partie de campagne - est un film français de Jean Renoir tourné durant l'été 1936, mais sorti seulement le 8 mai 1946. Il est l'adaptation d'une nouvelle de Guy de Maupassant.

source wikipedia

 

Fils cadet du peintre Auguste Renoir qui séjouna à l'hôtel Baudy ,le cinéaste Jean Renoir n'a cessé ,tout au long de sa carrière ,d'affirmer les liens profonds unissant l'oeuvre de son père à la sienne.

Ce film va bien au delà de l'hommage rendu par un fils à son père .Le cinéaste s'empare de l'univers des guinguettes ,des balançoires et des promenades en canot, pour exprimer à sa manière  ,à la fois joiyeuse et triste ,la beauté des femmes et de la nature.

C'est aussi une étonnante restitution  de l'époque dans laquelle vivèrent les impressionnistes ,celle précisément

qui baigna  Giverny et l'hôtel Baudy en 1900.

 

partie-de-campagne-hotel-baudy-giverny-6-detail.jpg  auguste-renoir-hotel-baudy-giverny

illus_103.jpgboating

 

partie-de-campagne-hotel-baudy-giverny-2-copie-1.jpg  renoir hotel baudy giverny detail-copie-1

 

 

le film .

première partie

http://www.dailymotion.com/video/xl0sxh_jean-renoir-s-une-partie-de-campagne-1936-1-3_shortfilms

deuxième partie

http://www.dailymotion.com/video/xl0sxc_jean-renoir-s-une-partie-de-campagne-1936-2-3_shortfilms#rel-page-3

troisième partie

http://www.dailymotion.com/video/xl0sx5_jean-renoir-s-une-partie-de-campagne-1936-3-3_shortfilms#rel-page-2

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 07:44

  Les chapeaux de la belle époque 

A l'époque, il était encore très mal vu de sortir tête nue ou en cheveux, chose que seules les femmes du peuple faisaient ; les femmes aisées et mêmes les plus simples bourgeoises ne se montraient jamais dans la rue sans porter de chapeau, accessoire essentiel. La Belle Époque a donné lieu aux constructions chapelières les plus extraordinaires, chargées de plumes, de faux fruits et de fleurs, rappelant dans un autre genre les extravagantes constructions capillaires des femmes de la cour au milieu du XVIIIe siècle. De façon intéressante, c'est vers 1910, lorsque la silhouette générale se simplifie et s'amincit, que les chapeaux deviennent les plus larges et imposants.

  source wikipédia 

 

 

Auguste_Renoir_Le_chapeau_epingle.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 detail.jpg

 

source http://bjws.blogspot.com/search/label/Artist%20Manet

 

 


Arthur Navez (Belgian artist, 1881-1931) The Blue Hat 1917

Henry Tonks (British artist, 1861-1937) The Hat Shop 1892

Eva Gonzalès (1849–1883) The Milliner

Georges Lemmen (Belgian, 1865-1916) The Milliner

Édouard Manet (1832-1883) The Milliner 1881

Jacques-Joseph Tissot (1836-1902) The Milliner

Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) La Modiste The Milliner - Mlle Louise Blouet, dite d'Enguin. 1900.

Paul Signac (1863-1935) Two Milliners Rue du Caire

Pierre Auguste Renoir (1841-1919) At the Milliner

George Henry (1858 – 1943) At the Milliner's Window

Marie Louise Catherine Breslau (Swiss, 1856-1927) The Milliners 1899

August Macke (1887-1914) The Milliner's

Albert Marquet (French 1875-1947) Milliners 1901

Richard Edward or Emil Miller (1875-1943) The Milliner 1909

Jean Beraud (Russian-born French Impressionist painter, 1849-c 1935) The Milliner on the Champs Elysees

August Macke (1887-1914) The Milliner

Jean-Louis Forain (French painter, 1852-1931) At the Milliner

Carlton Alfred Smith (English artist, 1853-1946) The Hat Makers 1891

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 08:06

 

Theodore Robinson (3 juillet 1852 - 2 avril 1896)

 

 

 était un peintre américain célèbre pour ses paysages impressionnistes. Il fut l'un des premiers artistes américains à adopter l'impressionnisme à la fin des années 1880. Il fréquenta Claude Mone à Giverny. Plusieurs de ses toiles sont considérées comme des chefs d'œuvre de l'impressionnisme américain

 

En 1876, il partit pour Paris où il fut l'élève de Carolus-Duran puis de Jean-Léon Gérôme à l'École des Beaux-Arts. Il peignit ses premières toiles à Paris en 1877, et passa l'été à Grez-sur-Loing. Après plusieurs voyages à Venise et Bologne, il retourna aux États-Unis en 1879 où il resta plusieurs années. Pendant cette période il adopta le style réaliste et représenta des personnes exécutant des tâches agricoles ou domestiques.

 

En 1884, Theodore Robinson retourna en France où il vécut huit années, tout en faisant des séjours en Amérique. Il fréquenta Giverny en Normandie, le centre de l'impressionnisme autour de la figure de Claude Monet. De tous les artistes américains, il fut le plus proche du maître français, qui lui donnait des conseils. Robinson peignit plusieurs toiles dans un style impressionniste traditionnel, influencé par Claude Monet. Ainsi, Capri, peint en 1890, s'inspire probablement des Falaises à Varengeville, Pourville, et Etretat. À Giverny, Robinson réalisa quelques-unes de ses meilleures toiles : des paysages ruraux, des femmes. La Débâcle (1892) est considérée comme une œuvre de maturité. Il quitta la France en 1892 et obtint une place d'enseignant à la Brooklyn Art School. Il fut en relation avec d'autres peintres impressionnistes américains comme John henry Twachtman et Julian Alden Weir, et séjourna à la Cos Cob Art Colony dans le Connecticut. C'est là qu'il peignit une série de marines au Riverside Yacht Club. Il passa les classes d'été à Napanoch (New York), près des Catskill Mountains, où il peignit quelques paysages[1]. Il enseigna également à l'Evelyn College de Princeton (New Jersey), puis à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts de Philadelphie].

En 1895, il réalisa plusieurs toiles dans le Vermont et écrivit une lettre à Claude Monet en février 1896 annonçant son retour à Giverny. Mais il mourut en avril à New York à l'âge de 43 ans  . Aujourd'hui, les toiles de Theodore Robinson sont conservées au Metropolitan Museum of Art de New York, à la Corcoran Gallery of Art de Washington Dc. et à l'Art Institute of Chicago.

Source wikipedia

 

 

A partir de 1887 Willard Metcalf, Théodore Robinson et John Sargent, attirés par l'aspect rural des paysages  et  par la lumière si changeante de la vallée de la Seine sont présent à giverny. comme le disait J. Carroll Beckwith Bruce, un canadien, qui jusque là peignait surtout à Barbizon et Grèz-sur-Loing  "Le ciel normand avec ses nuages et ses pluie pluie toutes les demi-heures est un motif  infini.

Dans une lettre à sa mère datée de juin 1887,  il parlait de "la colonie" qu'ils avaient installée ici dans la plus belle région de France avec la Seine qui coule pratiquement devant notre porte  et il ajoutait que Giverny est  "supérieur à Barbizon dans tous les domaines."

On sait que  Théodore Robinson est passé à Giverny durant cette époque  puisqu'il a été présenté à Monet cette année-là par Deconchy, peintre qui habitait Gasny le village voisin

 

Robinson  fut donc l'un des  premier client de l'Hôtel Baudy. Durant ses séjours il peignit de nombreuse toiles dont certaines à l'hôtel même ou dans les environs immédiats .

 

Madame-Baudy-robinson.jpg

Madame Baudy à la buvette

 

Les pommiers en fleur -

Autour du bassin de l'hôtel Baudy

arbrenfleur-th-robinson.jpg

 

les pommiers en fleurs

In-20the-20Orchard-20Theodore-20Robinson-copie-1.jpg

 

La cueillette des prunes

Robinson avait pour habitude de prendre en photo des scénes villageoises dont

certaines étaient traduites en peinture .

Dans ''la cueillette'' on distingue nettement en fond de plan la vitrine de la buvette

de l'hôtel Baudy .

 

Robinson_Theodore-Woman_Picking_Fruit-bleu-optimis-copie-1.jpg Gathering-20Plums-20Theodore-20Robinson.jpg

 

 

Gathering-20Plums-20Theodore-20Robinson.jpg 

 

Les arrosoirs 

 

une serie de toiles se situent autour du bassin dont la réserve d'eau servait à

arroser le potager qui couvrait l'ensemble du terrain 

 

Robinson_Theodore-At_the_Fountain-optimise.jpg th-robinson-at-the-foutain-copie-1.jpg

robinson-bassin-arrosoir-copie-4.jpg 

 la-reserve-d-eau-th-robinson.jpg

 

 

 

Le potager coté est 

Un potager dont la production était destiné a fournir le restaurant

était parsemé d'arbre fruitier .Situé juste en face de l'hôtel ,il offrit à

Robinson  de nombreux motifs .  

th-robinson-a-la-ferme-copie-1.jpg

Dans le jardin

 

Robinson_Theodore-In_The_Garden_optimise-copie-1.jpg

 

Theodore_Robinson_XX__Potato_Harvest_Date_unknown-copie-1.jpg  american-art-artist-paintings-prints-by-theodore-robinson-t.png

la pause                                                            la racommodeuse 

 

couture-theodore-robinson-copie-1.jpg

la layette 

 

 couture-theodore-robinson-copie-1.jpgla-salle-a-mangerdu-restaurant-hotel-baudy-carte-postale-1.jpg

 

couture-theodore-robinson-detail.jpg  la-salle-a-mangerdu-restaurant-hotel-baudy-carte--copie-1.jpg

 

détail photo , le petit tableau de robinson exposé sur le mur de la salle à manger semble être

une étude pour l'oeuvre montrant la même personne de pied en cap

cette toile n'est pa localisée

 

la-salle-a-mangerdu-restaurant-hotel-baudy-carte-postale-1.jpg la-salle-a-mangerdu-restaurant-hotel-baudy-carte--copie-2.jpg

 

 

 

th-robinson-a-la-ferme-copie-1.jpg

 

 

 

la-salle-a-mangerdu-restaurant-hotel-baudy-carte--copie-2.jpgth-robinson-a-la-ferme-copie-1.jpg

il semble que le tableau figurant dans la salle à manger soit une variante de celui

du ou le modèle se situe derriére de tronc du pommier

 

Theodore_Robinson_XX__Potato_Harvest_Date_unknown-copie-1.jpg american-art-artist-paintings-prints-by-theodore-robinson-t.png

 Différentes scénes situées dans le verger / potager dont on aperçoit le mur de clôture

et le tronc tortueux du même pommier vu sous différents angles au premier plan et celui d'un 

autre pommier troué à mi hauteur 

 

hotel-baudy-giverny-robinson-detail.png Theodore_Robinson_-1852-1896-4-detail-1.jpg

 

 

Sur différents tableaux apparait la mairie , dont deux sont réalisé depuis les hauteurs du jardin

de l'hôtel , l'autre devant la maison de madame Baudy 

Sur les trois oeuvres qui suivent ,Robinson représentera le bâtiment rose

qui abrite la vie municipale

 

718PX--1.JPG 718PX--1-mairie-giverny.jpg 

La marche nuptiale ,en fond la mairie à gauche ;Hors cadre se trouve à gauche

la maison de madame baudy

 

 

Deux toiles réalisées depuis les hauteurs du jardin

de l'hôtel Baudy

 

Robinson_Theodore-The_Red_House.jpg Robinson_Theodore-The_Red_House-mairie.jpg

vue du haut du jardin de l'hôtel BAUDY

 

 From-the-Hill--Giverny-atelier-hotel-baudy-MAIRIE.jpg From-the-Hill--Giverny-atelier-hotel-baudy-copie-2.jpg

Sur cette vue on distingue à gauche la mairie et au centre la verrière de l'atelier de l'hôtel Baudy

en contre bas

                                                                                                   From-the-Hill--Giverny-atelier-hotel-baudy-ATELIER.jpg

 

 

 

Les tableaux de robinson ayant été exposés à l'hôtel Baudy

 

 

la-salle-a-manger-du-restaurant-hotel-baudy-carte-postale-.jpg

  Détail de la photo précédente ci dessous

la-salle-a-mangerdu-restaurant-hotel-baudy-carte-postale-1.jpg

 

Sur le mur de la salle à manger de l'hôtel figurent trois oeuvres de Robinson

 

 valley-of-the-seine-1892 robinson-theodore painting 1

  vue de Vernon et du pont Napoléon -Le pont Napoléon de Vernon par Robinson

 

 

 

 la-salle-a-mangerdu-restaurant-hotel-baudy-carte-postale-1.jpg la-salle-a-mangerdu-restaurant-hotel-baudy-carte--copie-1.jpg

 Robinson_Theodore-In_The_Garden_optimise-copie-1.jpgcouture-th-robinson.jpg

 

 couture-theodore-robinson-copie-1.jpg

"la layette " 

 

couture-theodore-robinson-detail.jpg  la-salle-a-mangerdu-restaurant-hotel-baudy-carte--copie-1.jpg

 

détail photo , le petit tableau de robinson exposé sur le mur de la salle à manger semble être

une étude pour l'oeuvre montrant la même personne en pied

cette toile n'est pa localisée

 

 

 

la-salle-a-mangerdu-restaurant-hotel-baudy-carte-postale-1.jpg la-salle-a-mangerdu-restaurant-hotel-baudy-carte--copie-2.jpg

il semble que le tableau figurant en bas dans la salle à manger soit une variante de celui

du  modèle ci dessous , une autre oeuvre réalisée au même endroit situe le modèle derrière

le tronc sineux du pommier

 

th robinson a la ferme

 

 

Theodore_Robinson_XX__Potato_Harvest_Date_unknown-copie-1.jpg 

la-salle-a-mangerdu-restaurant-hotel-baudy-carte--copie-2.jpgth robinson a la fermeTheodore_Robinson_XX__Potato_Harvest_Date_unknown-copie-1.jpg

 

 ces différentes scénes situées dans le verger / potager de l'hôtel et dont on aperçoit le mur de clôture

 le tronc particulièrement graphique d'un pommier vu sous différents angles et celui d'un 

autre arbre  troué à mi hauteur 

 

 

 

american-art-artist-paintings-prints-by-theodore-robinson-t.png

 Différentes scénes situées dans le verger / potager dont on aperçoit le mur de clôture

et le tronc tortueux du même pommier vu sous différents angles au premier plan et celui d'un 

autre pommier troué à mi hauteur 

 

hotel-baudy-giverny-robinson-detail.png Theodore_Robinson_-1852-1896-4-detail-1.jpg

 

hotel-baudy-giverny-robinson-detail-trou.png Theodore_Robinson_-1852-1896-4-detail-trou.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 07:00
La maison de madame Baudy

angelina.jpg

Angèlina Baudy debout et  sa mère consulte l'album de famille .

 

A Giverny, en cette fin de Second Empire, on est loin d'imaginer l'aventure passionnante
que va connaître ANGELINA BAUDY. Elle sera, avant la fin du siècle, à l'origine
du premier hôtel en France entièrement dédié au confort des artistes-peintres.
Son mari, Lucien BAUDY, est représentant en machines à coudre. Il visite sa clientèle,
entretient et répare leurs machines. Ce doit être un bon spécialiste, car ses clients sont
nombreux, non seulement dans la région, mais parfois des départements voisins .
Angelina de son coté ,tient le café-épicerie à côté de la remise où Lucien entrepose les machines

à coudre .  ( Histoire de l'hôtel Baudy à Giverny en 1900 )

 En 1888/89 l'hôtel ne compte que les parties en brique au décor losangé ,

c’est là qu’en 1886 se présentent  les premiers peintres américains en quête d’un hébergement.

 

hotel-baudy-en-1889.jpg buvette-hotel-baudy-partie1888.jpg

A droite sur la photo 1890 ,la remise à machine à coudre de Lucien

les initiales entrelacées de ce dernier  figurent toujours sur la façade de la buvette

mitoyenne tenue par Angélina


La maison de madame baudy

  

Ci-dessus au premier plan l'hôtel ; la maison de madame Baudy se trouve tout au fond de la rue.

138837110.jpg

 

 

Fichier:Theodore Robinson - Le Cortège nuptial.jpg132786663.jpg

lors du mariage de Suzanne Hoshédé et de Théododre Butler ,  le peintre Robinson croque le passage du

couple devant la maison  d'Angélina , sur fond  de mairie rose  . A droite ,toujours du même auteur ,

la maison en travaux ; le cortège nuptial passe au pied du talus éboulé

 

Robinson Theodore-In The Garden optimisé

 a gauchet  en haut du tableau de Robinson  ,on peut apercevoir la maison de madame Baudy

 Robinson Theodore-In The Garden optimisé maison baudy132786663

 

Cette maison appartient à la fin du XIXème siècle à Madame BAUDY,qui l’a reçue en donation de son père.

Personnalité attachante, Angelina BAUDY , généreuse et  totalement dévouée à sa clientèle possède 

un réel sens des affaires.
Dès l’installation de la colonie d’artiste, sa propre demeure devient une sorte d’annexe de l’hôtel BAUDY,

devenu trop exigu , attention qu'elle  réserve à quelques peintres privilégiés et amis  . 

 

Maison De Madame Baudy à Giverny 132223181.jpg

 

Ainsi ,Théodore ROBINSON, Arthur George COLLINS, Vaclav RADIMSKY et de nombreux

autres  partagèrent son  toit .Depuis cette époque , la maison est restée propriété de la famille BAUDY.

 

Aujourd'hui madame Predrix-Baudy , tout comme son illustre aïeule , y reçoit les visiteurs avec la chaleur

humaine  qui semble également  faire partie de cet héritage  familial .

 

site à consulter

http://www.giverny.fr/La-Maison-de-Madame-Baudy.html

 

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 15:01
Le terrain de jeux de croquet

 

Le croquet est un jeu d'extérieur pratiqué en principe sur gazon et occasionnellement sur

terrain sableux (plage).Le jeu est constitué de boules en bois poussées à l'aide de maillets

à travers des arceaux.

On peut y jouer en équipe ou individuellement . Dans tous les cas, le principe est d'arriver

au bout d'un parcours décrit par les arceaux, et l'on gagne des coups supplémentaires à

chaque fois que l'on passe un arceau dans le bon ordre ou que l'on touche une autre boule.

Il a été extrêmement populaire pendant la deuxième moitié du XIXe siècle et la première

moitié du XXe siècle et est aujourd'hui toujours pratiqué principalement au Royaume-Uni,

au Canada et aux États-Unis.

 

 800px-Edouard_Manet_012.jpg

Edouard Manet

LOUISE-1.JPG

Louise Abbema   partie de croquet sur la plage 1872

CroquetXIXe.jpgcroquet-manet.jpg 

le terrain de croquet se trouvait dans la cour de l'hôtel à droite de l'atelier .

l-atelier-de-l-hotel-baudy-en-1900.jpg

 

  le-jardin-de-l-hotel-baudy-en-1900.jpg

une allée montante paysagère  permettait d'y accéder (à droite sur la photo) 

138898081.jpg

Une surface gazonnée dominait la cour intérieure épousant une partie du pourtour de

l'atelier .Les allée gravillonnées autorisaient les sorties de balles augmentant ainsi les

difficultées du parcours

Une petite pièce d'eau circulaire siégeait au centre du parcours .Sans décors à l'origine

elle fut agrémentée ultérieurement d'une rocaille qu'un jet venait mouiller    

138897887.jpg

Le bassin est toujours existant  

photo877jouet.jpg 

Un jeu de croquet similaire à celui que l'hôtel mettait à disposition de sa clientèle

 

je rajoute ici un commentaire interessant ainsi que le lien pour en savoir davantage

 

'''''Saviez-vous que le Jeu de Croquet fut en 1900, la première discipline olympique à laquelle les femmes furent autorisées à participer ? ''''''

 

http://blog.jaifailliattendre.fr/2013/05/31/mesdames-et-messieurs-le-jeu-de-croquet/

Even

 

 

 

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 07:05

    Gustave Loiseau

 

gustave-loiseau-autoportrait.jpg

 

En arrivant au bois du "Gros Chêne" par le plateau, quelques minutes de marche
permettent d'accéder au "Bois Loiseau" où une croix surplombe le hameau et d'où
l'on a une vue dégagée sur la vallée de l'Epte, avec la Seine au loin.

Ce bois appartenait au peintre impressionniste Gustave Loiseau, né à Pontoise,
ville où il avait son atelier. L'artiste fut influencé par Camille Pissaro et Claude Monet,
ce qui explique peut-être son attirance pour Giverny et l'achat de ce bois.
Son épouse et lui firent ériger cette croix au début des années 30, ainsi
qu'en témoigne les inscriptions sur le socle.

 

la-croix-loiseau.jpg

 

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 05:50
Un goût pour le Japon

Qui a lancé la mode du japonisme au 19e siècle ? Difficile à dire, en tout cas, les expositions universelles

de Londres en 1862 et de Paris en 1878 introduisent l'art japonais en Europe. Des marchands spécialisés

s'installent à Paris.C'est un bouleversement. Les artistes d'extrême-Orient proposent une vision totalement

nouvelle, en rupture avec les conventions de la peinture occidentale.

 

Monet, comme beaucoup d'autres, est emballé. Il se met à collectionner les estampes des plus grands

maîtres, Hokusai, Hiroshige, Utamaro... "Hiroshige est un impressionniste merveilleux."écrit Camille

Pissarro à son fils. "Moi, Monet et Rodin en sommes enthousiasmés." L'engouement pour les estampes

japonaises s'empare aussi de Vincent van Gogh, de Georges Clemenceau, d'Edmond de Goncourt.

Emile Zola se passionne.

 

Claude Monet ne cesse ensuite de compléter sa collection, qui compte 231 estampes à la fin de sa vie.

Il sélectionne avec beaucoup de flair les plus grands maîtres des 18e et 19e siècles. Collection éclectique

(36 artistes représentés) qui privilégie pourtant les trois plus grands,  Hokusai, Hiroshige et Utamaro.

source-http://www.intermonet.com/japan/estampe.htm

 

Ainsi à giverny , les impressionniste  ,Monet en tête vont s'inspirer des estampes  .

Monet et l'influence des maîtres de l'estampe japonaise  

Mais plus encore . Le décor quotidien jusqu'alors typique des hameaux ruraux de normandie va s'orientaliser  d'inombrable  

objets  évoquant ce lointain pays .

Le maitre de  l'impressionnisme  fera édifier un pont japonais sur le bassin des nymphéas qui est devenu

aujourd'hui l'icône de son jardin .

Sa passion pour  les pivoines ,glycine , bambou  semble également  toute orientale .

 

apc.jpg  pivoines-monet.jpg

 

   pont-japonais-estampe.jpg   monet-pont-hotel-baudy-giverny.jpg

                                                        Cl Monet . bassin aux nymphéas

  ukiyo-e-courtisane-anchi-choyodo-idemitsu.jpg  la-japonnaise.jpg

                                                         Cl Monet '' la japonaise ''

   imagesCAYQWTML.jpg   10181274.jpg

                                                             Cl Monet-  iris

 

 

A giverny , sous influence de ce courant esthétique , les impressionnistes américains ne seront pas en reste .

.

Ainsi verra-t-on les élégantes s'enticher des soieries des somptueux kimonos et poser  telles les geisha

des estampes

 

exposition-marubeni-kimono-tokyo.jpg kim_ph007_2.jpg ma_11707-494x667.jpg

 

article-kimono-L-2.jpg  kim_ph025_2.gif

 

 

       

 

utamaro.jpg  miller-le-kimono.jpg

  Utamaro                                                                 Richard Miller

 

Parasols et ombrelles viendront rythmer les poses , à l'enseignement des estampes

 

kitagawa-utamaro-1753-1806-jap-couple-sous-une-ombrelle-244.jpg  FriesekeLadyinaGarden.jpg 

 

utamaro-ukiyo-e.jpg 

 Richard_Emil_Miller_-187.jpg

          Richard Miller

36198269.jpg  frieseke-detail-hotel-baudy-giverny.jpg

 

hokusai.jpg  Frederick_Carl_Frieseke-_Through_the_Vines.jpg

 

 

 

 paravent-japon.jpg

Vue plongeante sur une scène illustrant des personnages évoluant  sous

des cerisiers en fleur  (paravent edo)

 

Th Robinson introduit ce cadrage atypique dans la peinture occidentale, en installant

son chevalet au deuxième étage de l'hôtel Baudy au dessus du potager .

arbrenfleur-th-robinson.jpg      In-20the-20Orchard-20Theodore-20Robinson.jpg

 

Le japonisme trouvera dans le quotidien mille façons de s'exprimer , ainsi vêtements  , plat en porcelaine

d'Imari, mobilier de rotin  ou de bambou feront son entrée dans la maison

 

frieseke-hotel-baudy-giverny-harmonie-safran.jpg   2986156117_1_3_gyoRh44U.jpg

                                                                                        Richard Miller

chemise de soie manches pagode

1221047912_15_FT0_rose_the_green_parasol_1909-1-_GUY_ROSE-r.jpg Frederick-Carl-Frieseke-hotel-baudy-giverny-_Lady_with_Para.jpg

Richard Miller

 

Mélange d'orient et d'occident , ici un kimono en négligé sur un jupon blanc ,là soierie orientale et  mantille

miller-le-kimono-copie-1.jpg   Richard_Emil_Miller_-18_j.jpg

 Richard Miller

 

Les grands parasols de papier peint et les ombrelles multicolores sont de toutes les sorties et illumineront jardins

et terrasses givernoises

 

Richard_Miller-_Afternoon_tea-_1910.jpg  30973567_Karl_Albert_Buehr_RedHeaded_Girl_with_Parasol.jpg

 

 GardenUmbrella_Frederick_C__Frieseke.jpg

 

les grands parasol de papier japonais à l'hôtel Baudy . 

 

 les-tennis-hotel-baudy-detail.jpg

sur la terrasse de l'hôtel Baudy ,on aperçoit à gauche l'un de ces grands parasols

tes-terrain-de-tennis-hotel-baudy-copie-1-copie-1.jpg 

On peut en imaginer les couleurs en s'inspirant de celui qui figure sur le tableau

ci dessous 

Nude_with__japnese_umbrella_by_Aime_Nicolas_Morot_-French-_.jpg 

 

Lampions et lanternes créaient l'ambiance des  nuits orientales

Si Paris en 1889 vient d'être illuminé par la fée électricité , Giverny s'éclaire encore à cette date à la bougie .

Le petit village du maître de la lumière voit ,dés le tomber du jour , luir  lampes à pétrole et bougies ,seuls

moyens d'éclairage pour passer les soirées .

Les lanternes japonaise peu onéreuses  , qu'un bout de chandelle suffit à éclairer ,vont devenir , les soirs d'été ,

des compagnons   .indispensable aux couches tard .

Il sera même question , à l'hôtel Baudy ,d'une fête des lampions qu'organisaient les artistes ; Dans l'obscurité  ,

ici et là , flottait ces   bulles de papier multicolores tandis que le piano de la salle voisine résonnait dans la nuit .

 

mary-fairchild-macmonnies-five-oclock-tea-1891.jpg

ci dessus Mary Macmonnies au Moutier à Giverny

 

25d08ad74b07.jpg Le_Sidaner.png

les illustrationssuivantes , bien que n'ayant pas été peintes sur le lieu , nous permettent d'imaginer l'ambiance

de ces soirées .

 

Vaisselles et objets suivront cette tendance décorative que l'on peut toujours voir dans la maison

de Claude Monet 

 

service ''Japon"  en faïence de Creil Montereau

 

creil_japon1.jpg  28437952_p-copie-1.jpg

 

chat_porceleine.jpg

L'attendrissant chat assoupi en porcelaine japonaise

 

 

 

 

 

 

 

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 11:22
Les tennis de l'hôtel Baudy

 Aprés son introduction en France en 1875 , la vogue de ce sport commença à s'implanter timidement  

dans les année 1885 /1890.

Considéré comme un loisir élégant , les gravures de l'époque ne manquent de mettre en scène

la mode vestimentaire du moment sur les courts ,en dépit de l'inconfort des tenues pour affronter un set .

 

TENNIS-FEMME-1895-20.jpg        Tennis_costyme1881.jpg

 

La grande comédienne Sarha Bernardt ,l'égérie des artistes de son époque , appréciait ce nouveau  

jeux  , qu'elle pratiqua notamment  à Belle Ile en Mer. La citadelle Vauban    conserve ,parmis les souvenirs

de son illustre habitante,  un étonnant banc de tennis  quelle fit réaliser à Belle-Île en utilisant le montant

d’une charrette sarde

 

Mucha_Image18_sarah_bernhardt.jpg  sarah_bernhardt-nadar-copie-1.jpg

  Shara Bernardt par Mucha                             photographie par Nadar

Banc de tennis de Sarah Bernhardt - 6 decembre 2010-c5ac3

 

  banc de tennis de Sarha Bernardt - musée de la citadelle Vauban

 

  Cette localité reçu à cette époque  de nombreux artistes dont Claude Monet et plus tard

les artistes amricains Frédéric et Mary Macmonnies devenus givernois , afin d' y pratiquer leur art .Nul doute

que ces derniers n' aient eu l'occasion d'y observer  ce tout nouveau loisir  .

 

Claude_Monet_Aiguilles_de_Port-Coton.jpg 

Cl. Monet -rochers à Belle Iles (1880)

Dans les années 1890 /1892 , l'hôtel Baudy ,en plein boulversement des suite de l'arrivée des peintres

d'outre atlantique ,succomba à la  vogue du tennis ;  Gaston et Angélina Baudy   installèrent  deux

courts   juste en face de leur établissement , certainement parmis les tout premiers qui  furent

aménagés en normandie  .

 

 

  les-tennis-hotel-baudy-giverny.jpg

terrasse-tennis-hotel-baudy.JPG

Vue actuelle inchangée hors le sol de brique pillé désormais recouvert par l'herbe . 

 

 

les-court-de-tennis-hotel-baudy.jpg

 

 

Karl-Anderson-1874-1910-tennis-court-at-hotel-baudy-giverny.jpg

Karl Anderson -tennis court at Hotel Baudy

Sur sol de terre battue et de brique pilée,d'étranges fantôme s'affrontent ,on distingue à gauche du tableau ,

le plan de tilleul  aujourd'hui centenaire (ci dessous)

Karl-Anderson-1874-1910-tennis-court-at-hotel-baud-copie-1.jpg    terrasse-tennis-hotel-baudy-tilleul.jpg

 

 

Mary Macmonnies à droite sur la photo ci dessous  ,en plein échange, semble beaucoup s'amuser ....malgrés

sa tenue encombrante . Un détail choquant ; elle ne porte pas de chapeau !

Car , si les femmes jouèrent au tennis dès le début , personne ne trouvant  à redire à la condition d'observer

les convenances vestimentaires que constituaient le chapeau ,les manches longues, une robe étroite jusqu'à la

cheville et qui ne montre rien du jupon ....Evidemment le corset et les botines étaient  de rigueur .

  

  hotel-baudy-porcher.jpg

 

 

  Depuis la terrasse , on pouvait accéder au court par un portail de bois donnant sur un petit escalier.

Un grillage haut dressé évitait de recevoir les balles maladroites sur les tables de la terrasse  .Sur le 

pourtour du terrain s'agitait de nombreux drapeaux français et américains ,rappellant l'origine de la

colonie d'artiste résidant à l'hôtel .Ils avaient aussi vocation à signaler le sens du vent qui trahi la trajectoire

 des balles . 

vue-hotel-baudy-tennis-carte.jpg

 

vue-baudy-terrain-tennis.jpg

 

La vue actuelle reste inchangée hormis la surface le terrain d'origine colonisé par l'herbe

 

 

 

 

tes-terrain-de-tennis-hotel-baudy-copie-1.jpg 

 

tes-terrain-de-tennis-hotel-baudy-LES-LAURIERES.jpg  terrasse-tennis-hotel-baudy-LAURIERE-copie-1.jpg

 

A noter les bouquets des jeunes plants de laurière fraîchement plantés (photo de gauche) devenus

aujourd'hui une solide haie

 

 

 concert-terrasse-hotel-baudy-copie-1.jpg

 Concert champêtre sur la terrasse tandis que des spectateur assis sur le bord du court de tennis semblent

attendre que le tournoi commence .

 

Avec le son comme si vous y étiez

 

 

 

Dans le bar actuel une vieille raquette oubliée  sur les lieux témoigne silencieusement de ce passé.

 

bar-bargelo-1.jpg

 

L'outillage indispensable était mis à disposition des résidants de l'hôtel

 

raquettes-tennis-hotel-baudy-giverny.jpg

 

 

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